Une leçon de danse au début du 19e siècle

A quoi ressemble une leçon de danse au début du 19e siècle ?

Quelles danses enseignait le maître à danser à ses élèves ?

Comment étaient organisés les cours de danse ?

Que vous soyez dans le domaine de la reconstitution ou de la fiction historique, la question vous a déjà traversé l’esprit.

Voilà une problématique bien trop large pour un seul article de blog. Je vais tout de même apporter quelques éléments de réponse. J’ai choisi d’analyser une célèbre série de dessins, intitulée « Dancing Lesson ».

Par son côté exagéré, la caricature met en évidence les petits tracas de la vie quotidienne d’antan. C’est donc un moyen rapide et efficace pour se rendre compte de la réalité de l’époque.

George Cruikshank et la Dancing Lesson

Un mot sur l’artiste, George Cruikshank (1792-1878). Vous le connaissez déjà si vous avez lu les autres articles d’Histoire de Bal sur les caricatures de danse.

Le père de George, Isaac (1764-1811) a joué un rôle majeur dans l’âge d’or de la caricature anglaise. Lorsque Isaac décède à la suite d’un concours de boisson, George reprend l’affaire familiale avec son frère Robert, et avec succès.

George devient rapidement la terreur de la classe politique et aristocratique anglaise, sa cible de choix pour les caricatures. Il produit aussi des dessins acides sur la société de son époque, comme en témoigne ce dessin. [A Bath Ball, 1820]

Ici, l'artiste critique sévèrement la mode: robes courtes, décolletés vertigineux et aigrettes hors de contrôle. Au fond, la statue d'Aphrodite pudique crée un contraste fort.
George Cruikshank, A Bath Ball, or Virtue in Danger, S.W. Fores, Londres, 6 janvier 1820.
Ici, l’artiste critique sévèrement la mode: robes courtes, décolletés vertigineux et aigrettes hors de contrôle. Au fond, la statue d’Aphrodite pudique crée un contraste fort.
George Cruikshank, A Bath Ball, or Virtue in Danger, S.W. Fores, Londres, 6 janvier 1820.

La série qui nous intéresse se nomme Dancing Lesson, « leçon de danse ». Publiée entre 1822 et 1825, la série compte traditionnellement quatre planches. Thomas McLean réédite ces dessins en 1835, preuve qu’ils sont toujours d’actualité à l’époque.

Dans cet article, j’étudierai six gravures. Non, pas juste quatre. Vous comprendrez plus tard. 😊

Pt.1 – The First position – Partie 1 : la première position

George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 1 - The First Position, éd. G. Humphrey, Londres, 8 juillet 1822 . Première posititon, danse regency
George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 1 – The First Position, éd. G. Humphrey, Londres, 8 juillet 1822 .

Depuis le début du 18e siècle, les cinq positions constituent la base de l’apprentissage de la danse. Ici, le maître et son élève démontrent une parfaite 1e position, les pieds alignés à 180°. Un autre élève, peut-être en retard, ouvre la porte en saluant. Il est lui aussi en 1e position. A moins qu’il ne soit simplement en train de s’exercer : il se sert de la poignée de porte comme d’une barre.

Le maître à danser est représenté comme un parfait dandy : cheveux savamment décoiffés, col amidonné, cravate nouée avec soin. On retrouvera cette image d’Epinal dans les autres œuvres.

Remarquez dans la main du maître une pochette, un petit violon typique du métier de maître de danse. Le format miniature du violon permet de jouer tout en dansant et en enseignant. De plus, la petite caisse de résonnance permet de jouer sans déranger les voisins.

Le décor est minimaliste : un rideau, une chaise, une porte.

Pt2 – The Minuet – Partie 2: Le Menuet

George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 2 - The Minuet, éd. G. Humphrey, Londres, 6 mars 1824. Tourne-hanche, danse regence anglaise, maitre à danser
George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 2 – The Minuet, éd. G. Humphrey, Londres, 6 mars 1824.

Dans le 2e opus de la série, on voit que le maître de danse est aussi un maître des bonnes manières. Deux jeunes enfants s’entraînent à saluer au son de la pochette. Le garçon tient son chapeau à la main. C’est le début du menuet.

Cette danse de couple très codifiée disparaît peu à peu des bals au début du 19e siècle. Elle reste cependant au programme des écoles de danse. On la considère comme une bonne base pour travailler la grâce et l’en-dehors. D’ailleurs…

Remarquez, au fond, une petite fille a les pieds entravés dans une drôle d’appareil. Il s’agit d’un tourne-hanche (hipturner).

Cet engin de torture sert à travailler l’en-dehors, une technique de base de la danse Baroque, Regency, 1er Empire et plus tard Classique. Il se compose de deux planches reliées par des vis, que l’on resserre petit-à-petit.

Les pieds parviennent ainsi à s’aligner, pour former une ligne continue en première position. L’exercice est plutôt douloureux, à en croire l’expression sur le visage de la fillette.

A nouveau, le minimalisme règne côté décor : seul un rideau habille le mur nu.

Pt3 – L’été

George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 3 - L'été, éd. G. Humphrey, Londres, 1er mars 1825. Figure de quadrille regency, caricature
George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 3 – L’été, éd. G. Humphrey, Londres, 1er mars 1825.

Le titre du 3e épisode fait bien évidemment référence à l’ « Été », la 2e figure du quadrille français (First Set). Le quadrille se constitue autour de 1800, et connaît un succès considérable tout au long du siècle.

Comme dans l’image précédente, l’exercice consiste à parfaire le salut – et pas vraiment à danser.

Si la fillette se concentre exclusivement sur la leçon, ce n’est pas le cas des deux garçons au fond. Ils semblent se moquer du maître à danser, qui se prend fort au sérieux pour démontrer le salut à son élève.

L’homme tient les pans de sa redingote comme une jupe, ce qui achève de le rendre ridicule.

Au fond, sans surprise, un mur nu et une porte en bois.

Pt4 – The Sailor Hornpipe

George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 4 - The Sailors Hornpipe, éd. G. Humphrey, Londres, 1er mars 1825. Danse solo sous la régence anglaise, danse de marin
George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 4 – The Sailors Hornpipe, éd. G. Humphrey, Londres, 1er mars 1825.

La dernière (ou pas) planche de la série « Leçon de danse » est consacré au Sailor Hornpipe (le hornpipe du marin).

Le hornpipe est attesté depuis le 16e s. en Irlande et en Grande-Bretagne.

Au milieu du 18e s., elle devient associée au monde maritime. En effet, cette danse de soliste requiert peu de place. La marine voit donc le hornpipe comme un exercice idéal pour maintenir les marins en bonne forme physique lorsqu’ils sont en mer. Les mouvements s’inspirent des actions des marins : regarder l’horizon, tirer les cordages, etc.

La danse connaît un beau succès sur les scènes londonniennes dans les années 1820, grâce à Thomas Potter Cooke (1786-1864). Cet ancien membre de la marine britannique connaît le succès en se spécialisant dans les rôles de marins. Sa connaissance profonde du hornpipe et du monde des marins le distingue des autres acteurs.

La danse Sailor hornpipe se danse souvent sur la mélodie du même nom (aussi appelée College Hornpipe). Vous connaissez forcément cet air comme étant « la musique de Popeye le marin ». Pour plus d’information sur le hornpipe dans le monde maritime, voyez l’article du Dr Heather Clarke (en anglais).

La gravure montre l’importance du travail des bras : les deux élèves utilisent un manche pour obtenir la bonne position des bras. Remarquez que pour une fois, les élèves sont vraiment en train de danser : le maître bat la mesure du pied.

Comme d’habitude, le fond est réduit à sa plus simple expression : un rideau et un cadre (partiellement… hors-cadre).

La série s’arrête après cette quatrième gravure.

Du moins, c’est ce que je pensais, jusqu’au jour où mon fil Facebook m’a montré une cinquième partie.

Quoi ?

Cruikshank aurait continué la série ?

The Dancing Lesson, Pt 5

The Dancing Lesson, Pt. 5, éd. S.W. Fores, Londres,  9 décembre 1824. Leçon de danse avec un maitre à danser Regency, XIXe siècle
The Dancing Lesson, Pt. 5, éd. S.W. Fores, Londres, 9 décembre 1824.

Le dessin représente un maître à danser en habit noir, pochette et archet à la main. Il démontre un pas de danse, le genou droit levé très haut. Deux élèves, une fillette et un garçon, se font face et lèvent la jambe droite très haut.

La fille porte une robe  rouge et blanc, qu’elle soulève de la main gauche. Dans son dos, elle porte quelque chose de la main droite… une traîne ?

En l’absence de sous-titre, on devine difficilement quelle partie de la leçon se joue.

Au fond, une fenêtre nous montre que c’est un beau jour d’été anglais (… il pleut). Contre le mur, on trouve un piano et son tabouret réglable. Un petit cadre complète le décor.

Le décor est bien plus travaillé que dans les dessins précédents.

The Dancing Lesson, Pt 6

The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres,  9 décembre 1824. Valse de Wilson, premier empire, regency
The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres, 9 décembre 1824.

Au centre, un maître à danser en habit bleu joue de la pochette. Deux couples d’enfants valsent. La fillette de gauche tient quelque chose dans son dos, peut-être une traîne ? Penchée en arrière, elle tomberait sans l’aide de son partenaire qui la retient.

Une nouvelle fois, le décor déborde de détails : une porte, un rideau, et trois cadres. Ceux-ci rappellent le principe des « tableaux moqueurs » que Cruikshank apprécie tant. Mais ici les tableaux sont à peine esquissés.

Dans le tableau de gauche, deux danseurs et une danseuse. Les hommes ont le bras levé. Pour tout vous dire, la position du danseur à droite m’évoque un lindy hop – avec juste 100 ans d’avance. Plus sérieusement, il s’agit sans doute d’un reel écossais.

Le cadre du centre représente une silhouette. Difficile d’en dire plus sans tomber dans un test de Rorsbach. Vous savez, l’interprétation des taches d’encre…

Enfin, le cadre de droite représente deux couples de danseurs en position fermée. Sans doute des valseurs. Le danseur de droite est plié en deux pour se mettre au niveau de sa partenaire. Cette position rappelle une autre gravure de Cruikshank.

A gauche:  The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres,  9 décembre 1824 (détail). 
A droite: G. Cruikshank, Specimens of Waltzing, éd. G. Humphrey, Londres, 4 juin 1817 (détail). 
La position des danseurs est identique! Valse, valseurs
A gauche: The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres, 9 décembre 1824 (détail).
A droite: G. Cruikshank, Specimens of Waltzing, éd. G. Humphrey, Londres, 4 juin 1817 (détail).
La position des danseurs est identique!

Les parties 5 et 6 sont-elles authentiques ?

Initialement, j’ai été très excitée de découvrir une suite à la célèbre série « Dancing Lesson » de Cruikshank. Mais je suis vite retombée sur terre. Lors de mon analyse, de nombreux détails m’ont chiffonnée.

Editeur et dessinateur

Tout d’abord, même si tout, dans les planches 5 et 6 crie « Cruikshank », il n’y a pas de signature. Les planches 1 à 4 comporte toutes une mention de Cruikshank, que ce soit « etched » ou « fecit ». Etched signifie « gravé » en anglais, fecit c’est « il a fait » en latin. Dans les deux cas, ces mots indiquent qui a réalisé le dessin ou la gravure.

Les planches 5 et 6 restent muettes sur l’identité du dessinateur.

L’éditeur, lui, s’affiche clairement : S. W. Fores, sur Picadilly. Or, c’est G. Humphrey qui édite les quatre premières planches. Pourquoi Cruikshank aurait-il changé d’éditeur au milieu d’une série ?

Une recherche rapide nous montre que Cruikshank collaborait régulièrement avec Fores et Humphrey dans les années 1810 et 1820. Néanmoins, je trouve ce changement d’éditeur suspect.

Ajoutons à cela que les planches 5 et 6 n’ont pas de sous-titre, contrairement aux autres parties. Les sous-titres se retrouvent souvent coupés, ceci explique peut-être cela.

Le dates : retour vers le futur ?

La première publication de la série « Dancing Lesson » s’étale entre 1822 et 1825. Remarquez qu’on a comme un souci de date quelque part…

Partie 1 – The 1st positionLundi 1er juillet 1822
Partie 2 – The MinuetSamedi 6 mars 1824
Partie 3 – L’étéMardi 1er mars 1825
Partie 4 – The sailors hornpipeMardi 1er mars 1825
Partie 5Jeudi 9 décembre 1824
Partie 6Jeudi 9 décembre 1824

Vous voyez le problème ?

Si l’on regarde uniquement les dates, l’ordre de publication serait : 1, 2, 5, 6, 3, 4.

Comment expliquer cette numérotation fantaisiste ?

Plaidons l’erreur humaine, une distraction au moment de noter la date, une faute dans la date… C’est un peu gros, non ?

Une vision du futur: de la publicité partout et des taxis-montgolfières.
George Cruikshank, A scene in the farce of 'Lofty Projects' (...), éd. G. Humphrey, Londres, 1825. le future imaginé en 1825, rétro-futurisme, steampunk
Une vision du futur: de la publicité partout et des taxis-montgolfières.
George Cruikshank, A scene in the farce of ‘Lofty Projects’ (…), éd. G. Humphrey, Londres, 1825.

Le style

Décidément, les planches 5 et 6 sentent l’embrouille ! Qu’en est-il du fond ? Y a-t-il des différences significatives dans le style de dessin ou la composition ?

Les personnages

Dans la planche 5, le maître à danser me pose un problème. Il est considérablement plus petit que dans les autres planches. Ailleurs, la différence de taille entre le professeur et ses élèves est bien plus marquée. C’est aussi la seule planche où le maître porte un habit noir. Il est en bleu sur toutes les autres œuvres.

Les danseuses des planches 5 et 6 tiennent quelque chose dans leur dos. S’agit-il d’une traîne? Sur la planche 6, on aperçoit même les plis du tissu à l’arrière de la robe.

Au contraire, les élèves des planches 1, 2 et 4 ne tiennent pas leur jupe. On voit bien que les jupes en question, courtes, ne gênent pas le mouvement, et n’ont donc pas besoin d’être tenues.

A gauche:  une robe à traîne, dans The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres,  9 décembre 1824. 
A droite:  une robe courtre, dans George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 4 - The Sailors Hornpipe, éd. G. Humphrey, La mode fillette en 1825, 1820s
A gauche: une robe à traîne, dans The Dancing Lesson, Pt. 6, éd. S.W. Fores, Londres, 9 décembre 1824.
A droite: une robe courtre, dans George Cruikshank, The Dancing Lesson, Pt. 4 – The Sailors Hornpipe, éd. G. Humphrey, Londres, 1er mars 1825.

Les décors

Les planches 5 et 6 proposent un décor beaucoup plus fourni et travaillé que les autres planches. Dans les planches 1 à 4, un mur nu occupe la majorité de l’espace. Cela permet une lecture aisée de la scène qui se déroule au premier plan.

Les deux dernières planches, elles, fourmillent de détails : fenêtre à guillotine, piano, tableaux, rideau, porte…

Dans la planche 6, on voit des cadres « moqueurs », un procédé que Cruikshank utilise régulièrement… mais justement pas dans cette série. Quand l’artiste parle à travers les tableaux, il s’assure que ceux-ci soient bien lisibles. Ici, en revanche, le format est trop petit pour percevoir le trait d’humour voulu.

La vérité sur les planches 5 et 6

De nombreux indices montrent que les planches 5 et 6 ne font pas partie de la série originale. Le style de dessin est différent. La composition ne concorde pas.

Le doute s’intensifie quand on voit l’éditeur différent, l’absence de sous-titre et même de nom d’artiste. Le problème de date et de numération finit de jeter le doute sur ces deux planches.

Au vu de ces éléments, je pense que les gravures n°5 et 6 sont des copies. Pas au sens d’une copie littérale, bien sûr. Il me semble qu’un éditeur peu scrupuleux a voulu reprendre à son compte le succès des caricatures de George Cruikshank.

En étudiant la collection de gravures du British Museum, je m’aperçois que S. W. Fores, éditeur de planches 5 et 6, connaît bien la famille Cruikshank. Il travaille avec le père, Isaac, depuis au moins 1788. Il travaille aussi très régulièrement avec George, jusqu’en 1820.

Et puis… plus rien jusqu’en 1826. Les deux hommes ne collaborent pas du tout entre 1820 et 1826. Cette observation se confirme à l’examen du Digital Commonwealth, le catalogue en ligne des institutions du Massachusett.

Cela m’incite à penser que Cruikshank et Fores ont dû se brouiller. D’après moi, Fore aura voulu récupérer le succès de Cruikshank en publiant des gravures « dans le style de ». En jouant sur leur collaboration passée, l’éditeur pouvait faire passer ces planches pour la suite authentique de la série.

Que nous apprennent ces gravures ?

Authentiques ou copies d’époque, les six gravures nous donnent des informations importantes sur l’apprentissage de la danse au début du 19e siècle.

La figure du maître à danser élégant et soigné, mais aussi sévère et (trop) sérieux reprend un stéréotype déjà ancien.

Les leçons du maître à danser s’adressent à des enfants, en cours particulier ou en petit groupe. Les décors laissent à penser que les cours se déroulent à domicile.

Enfin, les gravures représentent beaucoup d’exercices (les cinq positions, le port de bras, les saluts) et peu de danse à proprement parler. Le maître enseigne autant la danse que les bonnes manières.

Pourquoi un tel succès ?

Les musées et bibliothèques du monde entier conservent de nombreux exemplaires des quatre premières planches de la série Dancing Lesson. Les tirages originaux sont fort représentés, de même que la ré-édition de Thomas McLean en 1835.

Cette seconde édition, de même que les planches 5 et 6 qui capitalisent sur le succès des planches de Cruikshank, tout cela dénote d’un succès important et durables de ces dessins.

Pourquoi ?

Sans doute parce que ces dessins « parlaient » au plus grand nombre. Chacun se retrouvait dans ces scènes de la vie quotidienne, encore dix ans après leur première publication.

La pédagogie des cours de danses n’a pas beaucoup évolué pendant ce temps. Le stéréotype du maître à danser guindé fait toujours rire. Les dessins n’ont pas pris une ride.

Et vous, les gravures de Cruikshank vous parlent-elles ? Vous rappellent-elles de bon (ou de mauvais) souvenirs de cours de danse ? Quel autre « gag » ajouterez-vous à la série ? Que voudriez-vous savoir de plus sur les cours de danse au début du 19e siècle ?

J’attends vos commentaires !

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